Dans la pratique du bikepacking et de l’ultracyclisme, chaque gramme compte. Pourtant, sécuriser son vélo pendant une pause café, un ravitaillement express ou un dodo improvisé devient une nécessité. Sur certaines courses, comme les Race Across Series, l’antivol est obligatoire et permet de sécuriser son vélo en cas d’accident, en attendant son rapatriement.
Quel antivol choisir quand on cherche à allier légèreté, compacité et sécurité ?
Cet article vous livre une sélection experte des meilleurs cadenas et antivols pour le bikepacking et l’ultracyclisme, en tenant compte des contraintes spécifiques de cette discipline.
Pourquoi un antivol spécifique pour l’ultracyclisme ?
Loin des usages urbains ou familiaux, l’ultracyclisme impose des conditions radicalement différentes :
- Poids minimal : chaque objet emporté est optimisé.
- Volume réduit : le matériel doit rentrer dans un cadre, une sacoche ou un cockpit.
- Sécurité ponctuelle : les arrêts sont souvent brefs et sous surveillance visuelle.
- Multiples scénarios d’usage : pause express, nuit en bivouac, course en autonomie.
Un antivol pour la longe distance et le bikepacking doit donc dissuader les opportunistes, sans transformer le vélo en mule de transport.
Les meilleurs antivols pour le bikepacking et l’ultracyclisme





Comment choisir le bon antivol en bikepacking ?

Choisir un antivol en ultracyclisme, ce n’est pas simplement une question de sécurité brute : c’est un jeu d’équilibre entre poids, compacité, efficacité et scénario d’usage. Voici les critères à considérer, en détail.
✅ Les critères clés à prendre en compte
Temps d’arrêt
Plus l’arrêt est long, plus le vélo est exposé. On distingue trois niveaux :
- < 5 min (pause pipi, photo) : un câble léger type Z Lok peut suffire.
- 5–20 min (courses rapides, café) : il faut un antivol compact mais dissuasif (ex : TiGr Blue, Ottolock Hexband).
- > 30 min ou hors de vue : opter pour une solution plus robuste comme le RockSolid ou le Litelok Flexi-U, voire deux antivols complémentaires.
Type de lieu
- Zone rurale ou isolée : faible risque, mais on reste vulnérable aux vols opportunistes. Un antivol dissuasif mais léger suffit.
- Centre-ville / gare / camping bondé : niveau de risque élevé. Privilégier un antivol en U, plus sécurisant.
- Événement cycliste : paradoxalement, les rassemblements de cyclistes sont aussi des cibles. Prévoir un bon système de verrouillage même si l’ambiance semble bienveillante.
Accessibilité et visibilité
- L’idéal est de verrouiller son vélo à portée de regard (vitre de café, terrasse, entrée de magasin).
- Si ce n’est pas possible, placer le vélo dans une zone à forte fréquentation, bien éclairée, sous caméra ou passage piéton.
Compatibilité avec ton setup
- Est-ce que l’antivol rentre dans tes sacoches ?
- Peut-il être fixé proprement au cadre, à la fourche ou à l’arrière du vélo ?
- Fait-il du bruit en roulant (claquement) ? Les antivols souples (Abus Goose, Z Lok) sont souples et ne risquent pas de rayer le cadre.
Niveau de dissuasion visuelle
- Un antivol épais, coloré ou “tech” signale clairement qu’un effort sera nécessaire pour voler le vélo.
- Des marques visibles comme Abus, Kryptonite ou OnGuard sont connues des voleurs et servent de dissuasion passive.
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